Le héros, scénariste quinquagénaire en pleine crise , en galère après avoir connu le succès est en proie aux affres liés aux difficultés avec sa famille au bord de l’implosion; marié depuis longtemps à la même femme , père de 4 enfants, il assiste impuissant à l’irruption d’un chien énorme, sale, obsédé sexuel , d’une race improbable,dans son quotidien qu’il essaie de maintenir lisse pour pouvoir se sauver.Alors qu’il n’a qu’une envie se carapater à Rome pour y retrouver l’inspiration et un semblant d’équilibre, ce chien infernal va mobiliser toute son énergie et être le catalyseur de l’assèchement de ses ressources notamment financières au détriment du projet de voyage.
C’est incroyablement loufoque et enlevé, dramatiquement bien écrit mais c’est aussi une très belle ode à l’amour paternel et aussi une critique acerbe et très pointue de Los Angeles et de la vie éternelle liftėe, ordonnée dans cette contrée au contact des indigènes d’Hollywood. Après vu le film d’Yvan Attal (ou avant), n’hésitez pas. On aime!
Mon chien Stupide, John Fante, Editions 10/18